Résumé de la communication présentée dans le cadre des "Doctoriales du Tourisme 2008" organisées par l'ADRETS (Association pour le Développement et la Recherche des Etudes sur les TourismeS) à l'Université de Nice-Sophia Antipolis, les 3 et 4 avril 2008.
La recherche en sciences humaines, tout particulièrement le domaine du tourisme, requière une analyse fondamentale des attitudes, des comportements d’acteurs, essentiellement des touristes, pour étudier les problématiques appliquées à un terrain d’étude spécifique. Mais quelle est l’échelle adéquate ?
La communication avait pour objectif de proposer une réponse d’échelle régionale. Cependant, nous avons insisté d’entrée sur l’ambiguïté du concept « région », toujours très discuté par les scientifiques. Un aboutissement par une définition claire et précise, semblerait compromis en raison de nombreuses divergences, transcendant même les disciplines. Mais qu’en est-il pour une région touristique ? Par ce questionnement, n’orientions-nous pas vers une réflexion exclusivement géographique ? Dans un premier temps, il a été rappelé l’intérêt de la pluridisciplinarité. En effet au-delà d’une approche géographique, le champ de recherche du tourisme est amené à emprunter d’autres sciences. Puis, dans un deuxième temps, à travers deux exemples « la côte d’Emeraude » et « le massif du Mont-Blanc », il a été démontré qu’il existe au-delà des territoires institutionnelles de développement et de promotion du tourisme, diverses coopérations volontaires d’acteurs, constituant de « nouveaux territoires ». Ces derniers sembleraient être davantage en adéquation avec les réalités des pratiques touristiques.
A l’issu de cet exposé, nous avons souligné de nouveau le problème de l’échelle à adopter pour définir un espace touristique pertinent. Nous l’avons d’ailleurs constaté avec une persistante confusion entre des définitions spatiales et des définitions fonctionnelles. Aussi des pistes de recherches par des représentations spatiales de la « région » ont été proposées afin de poursuivre la réflexion scientifique.
La communication avait pour objectif de proposer une réponse d’échelle régionale. Cependant, nous avons insisté d’entrée sur l’ambiguïté du concept « région », toujours très discuté par les scientifiques. Un aboutissement par une définition claire et précise, semblerait compromis en raison de nombreuses divergences, transcendant même les disciplines. Mais qu’en est-il pour une région touristique ? Par ce questionnement, n’orientions-nous pas vers une réflexion exclusivement géographique ? Dans un premier temps, il a été rappelé l’intérêt de la pluridisciplinarité. En effet au-delà d’une approche géographique, le champ de recherche du tourisme est amené à emprunter d’autres sciences. Puis, dans un deuxième temps, à travers deux exemples « la côte d’Emeraude » et « le massif du Mont-Blanc », il a été démontré qu’il existe au-delà des territoires institutionnelles de développement et de promotion du tourisme, diverses coopérations volontaires d’acteurs, constituant de « nouveaux territoires ». Ces derniers sembleraient être davantage en adéquation avec les réalités des pratiques touristiques.
A l’issu de cet exposé, nous avons souligné de nouveau le problème de l’échelle à adopter pour définir un espace touristique pertinent. Nous l’avons d’ailleurs constaté avec une persistante confusion entre des définitions spatiales et des définitions fonctionnelles. Aussi des pistes de recherches par des représentations spatiales de la « région » ont été proposées afin de poursuivre la réflexion scientifique.
Mots-clés: REGION - TOURISME - ACTEURS - PLURIDISCIPLINAIRE - TERRITOIRE
